Édition du lundi 22 octobre 2012
Un groupe de 44 collectivités lève 610 millions d'euros sur les marchés
Un groupe de 44 collectivités a réalisé vendredi dernier un emprunt obligataire de 610 millions d’euros à échéance de 10 ans. L’opération était en préparation depuis plus de six mois. L’obligation est assortie d’un coupon versé aux investisseurs dont le taux d’intérêt annuel est de 4,30 % sur dix ans.
« Notre objectif était d’atteindre des conditions de financement compétitives par rapport aux solutions alternatives », a expliqué Jérôme Pellet, en charge du placement chez HSBC France. C’est le cas, le coût en septembre 2012 étant légèrement inférieur à celui facturé par la Caisse des dépôts qui a débloqué, fin 2011 et début 2012, deux enveloppes de prêts aux collectivités locales à la demande du gouvernement. « Les investisseurs ont considéré que le fait de prêter à un groupe de collectivités plutôt qu’à l’une ou l’autre était un facteur de réduction du risque », a aussi déclaré le banquier.
« Malheureusement, c’est 150 points de base (1,50 point de pourcentage) au dessus de ce que l’on aurait obtenu si on était passé par l’Agence de financement des collectivités dont nous prônons la création », a commenté Olivier Landel, délégué général de l’Association des communautés urbaines (ACUF). Les présidents de l’ACUF, de l’AMF et de l’AMGVF ont réclamé fin septembre dans une lettre adressée au Premier ministre un arbitrage sur la création de cette Agence. Une demande toujours sans réponse.
Parmi les 44 collectivités qui ont participé à l’emprunt groupé figurent 4 régions, 9 départements, 12 communautés d’agglomération, 8 communautés de communes, 10 communes et un syndicat mixte. On y retrouve notamment les régions Lorraine et Basse-Normandie, le département de la Manche et les communautés urbaines de Lyon, Lille, Marseille et Strasbourg, ainsi que les villes de Rennes, Saint Etienne, Le Havre ou Grenoble.
« Notre objectif était d’atteindre des conditions de financement compétitives par rapport aux solutions alternatives », a expliqué Jérôme Pellet, en charge du placement chez HSBC France. C’est le cas, le coût en septembre 2012 étant légèrement inférieur à celui facturé par la Caisse des dépôts qui a débloqué, fin 2011 et début 2012, deux enveloppes de prêts aux collectivités locales à la demande du gouvernement. « Les investisseurs ont considéré que le fait de prêter à un groupe de collectivités plutôt qu’à l’une ou l’autre était un facteur de réduction du risque », a aussi déclaré le banquier.
« Malheureusement, c’est 150 points de base (1,50 point de pourcentage) au dessus de ce que l’on aurait obtenu si on était passé par l’Agence de financement des collectivités dont nous prônons la création », a commenté Olivier Landel, délégué général de l’Association des communautés urbaines (ACUF). Les présidents de l’ACUF, de l’AMF et de l’AMGVF ont réclamé fin septembre dans une lettre adressée au Premier ministre un arbitrage sur la création de cette Agence. Une demande toujours sans réponse.
Parmi les 44 collectivités qui ont participé à l’emprunt groupé figurent 4 régions, 9 départements, 12 communautés d’agglomération, 8 communautés de communes, 10 communes et un syndicat mixte. On y retrouve notamment les régions Lorraine et Basse-Normandie, le département de la Manche et les communautés urbaines de Lyon, Lille, Marseille et Strasbourg, ainsi que les villes de Rennes, Saint Etienne, Le Havre ou Grenoble.
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